=> Navigation depuis la page accueil

=> Informations concernant la page

Nicole PAYAN

Mise en ligne 24 juillet 2005

0

Porte-bonheur

[Orientale et sa portée]

Maneki-Neko, porte-bonheur japonais …

[Maneki Neko]

Vous avez tous déjà vu ce curieux petit chat-tirelire blanc, noir ou doré assis sur son postérieur avec une patte levée comme pour saluer : un Maneki-Neko.

Depuis plus d’un siècle, au Japon, ce petit chat en terre cuite peinte est considéré comme un porte-bonheur. Son nom veut dire : chat qui invite.

L’origine de ce matou fait l’objet de deux histoires différentes dont l’authenticité est incertaine.

La première parle d’une Geisha qui tenait une maison de thé à Tokyo. L’enseigne de cet établissement était "le chat d’or". Les affaires étaient plutôt mauvaises aussi un admirateur de cette geisha lui offrit une grosse somme d’argent. Il s’agissait d’argent volé ! aussi après le lui avoir remis, il se jeta dans la rivière Sumida. Éblouie par cette preuve d’amour, la geisha le suivit dans la mort. Ce double suicide rendit très populaire et très florissante la maison de thé du chat d’or.

L’idée vint alors aux commerçants de prendre le chat comme symbole de la fortune.

Quant à la seconde version, elle parle d’un sanctuaire bouddhiste appelé "Temple de la sublime vertu" qui hébergeait quelques bonzes vivant très pauvrement. Un jour, arriva un chat affamé avec lequel les moines partagèrent leur maigre repas. Le chat resta avec eux et, curieusement, le temple jusqu’ici ignoré des visiteurs devint un lieu renommé de pèlerinage.

C’est là que naquit la coutume d’apporter en offrande un Maneki-Neko afin de voir ses voeux exaucés.

Si actuellement le Maneki-Neko symbolise plutôt la réussite matérielle, il est toutefois étonnant de voir dans ce sanctuaire trôner une statue géante du Maneki-Neko en compagnie de celle du bouddha.

Patte gauche en l’air il vous assure la fortune, patte droite levée c’est la félicité.

Allez vite voir votre Maneki-Neko pour savoir ce que l’avenir vous réserve !

 

[Reproduction interdite sans autorisation de l'auteur]